Le cacao creuse ses pertes, rebond pour le sucre et le café
Le cacao a reculé la semaine dernière, tandis que le sucre est remonté, comme le café dans une moindre mesure, à l’issue d’une semaine écourtée et peu active. Les volumes des échanges ont été modérés à l’approche du long week-end de Pâques, les marchés étant restés fermés à Londres vendredi et lundi.
Le cacao a atteint jeudi son plus bas en un mois, à 1 562 £/t à Londres et à 1 940 $/t à New York, et approchait dangereusement de ses plus bas de l’année. Une fois n’est pas coutume, les marchés n’ont pas été choqués par la surabondance de l’offre mais par des données médiocres sur la demande, malgré la récente chute des prix. Les données des broyeurs européens ont montré une hausse de leur activité au premier trimestre de seulement 1,1 %, la faillite d’une branche du groupe de négoce Transmar pesant sur le secteur. En outre, le chocolatier suisse Barry Callebaut a fait état d’une baisse de 2,1 % du marché mondial des confiseries au chocolat sur six mois se terminant en février.
Le sucre est remonté sur la semaine. L’Union européenne et l’Inde ont des problèmes avec leurs récoltes. L’Inde a accepté des importations et l’Europe étudie la question. À Londres, le sucre blanc livraison août valait 488,80 $/t contre 480,70 $/t six jours plus tôt pour livraison mai. À New York, la livre de brut pour juillet a atteint 16,90 cents contre 16,69 cents sept jours plus tôt pour mai.
Le cours du robusta a brièvement atteint 2 184 $/t jeudi, un plus haut en six semaines. Le marché stagne depuis un moment. Vu la faiblesse de l’offre, surtout en ce qui concerne le robusta, certains analystes misent sur une hausse à venir mais, pour l’instant, les prix restent calmes.