L’arabica ferme sur 2019
Le cours de l’arabica, principalement cultivé en Amérique du sud, a bénéficié d’une baisse de la production attendue pour la saison 2019-2020. Cette chute, de 2,7 % selon l’Organisation internationale du café, plombe l’offre et profite aux cours. Elle est liée aux contraintes du cycle de l’arbuste, dont la floraison est moins intense une année sur deux, ainsi qu’à de mauvaises conditions météorologiques à certains moments-clés du développement de la plante au Brésil, premier producteur mondial. La hausse de la monnaie brésilienne face au dollar a également contribué au soutien des cours. Quand le réal est fort, cela rend les exportateurs brésiliens moins enclins à vendre leur café vu qu’ils en tirent un bénéfice moins élevé dans leur monnaie locale. Sur le Liffe de Londres, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 131,90 cents vendredi, contre à peine plus de 100 cents un an plus tôt.