L’Anses donne ses conseils à l’encontre du Bisphénol A
Limiter l’exposition au bisphénol A (BPA) des femmes enceintes et des enfants est un objectif « prioritaire », vu ses effets « avérés » chez l’animal et « suspectés » chez l’homme, affirme l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). L’Anses préconise, dans deux rapports rendus publics ce jour, l’utilisation de produits de substitution au BPA - un mélange de phénol et d’acétone utilisé dans la fabrication de nombreux plastiques - ce qui protégerait également la population générale de tout risque éventuel. Le bisphénol A se trouve, selon l’Anses, dans « près d’une soixantaine de secteurs d’activité », dont la plupart des conditionnements d’aliments et boissons. Sa consommation est « en augmentation régulière ». En juin 2010, le Parlement -suivi un an plus tard par les autorités européennes- a interdit la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du BPA. En novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait estimé de son côté « prématuré » de prendre des mesures de protection contre le BPA.