L’Ania s’investit dans l’insertion avec l’Ifria Ile-de-France
Des industries alimentaires d’Ile-de-France veulent professionnaliser plus de 700 personnes dans les trois ans. L’Ania se fait partenaire de cette initiative.
Des industries alimentaires d’Ile-de-France veulent professionnaliser plus de 700 personnes dans les trois ans. L’Ania se fait partenaire de cette initiative.
Démontrer que l’agroalimentaire sait intégrer des personnes éloignées de l’emploi ; tel est le sens d’une convention de partenariat conclue entre l’Ania (Association nationale des industries alimentaires) et l’Institut de formation régional des industries alimentaires (Ifria) d’Ile-de-France et signée le 5 mai entre Catherine Chapalain, dg de l’Ania et Laurent Haon, directeur de l’Ifria Ile-de-France.
Ce partenariat doit durer trois ans au cours desquels l’Ifria Ile-de-France et les entreprises alimentaires impliquées vont développer l’employabilité opérationnelle de plus de 700 personnes.
Ainsi démarre sur le plan expérimental le programme « Archipel » de l’Ifria Ile-de-France, doté d’un budget (non communiqué) par l’Etat et la Caisse des Dépôts dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (Pic) 100% inclusion.
Les grandes entreprises alimentaires qui le soutiennent représentent 250 sites industriels et 40 000 salariés selon le communiqué de l’Ania et de l’Ifria.
Il démarrera concrètement, explique-t-on à l’Ania, dès qu’une première promotion de 8 à 10 personnes sera constituée.
Parcours type prévu : une formation de base de 3 mois suivie d’une phase d’alternance en entreprise alimentaire allant jusqu’à 12 mois. Les entreprises d’accueil offriront ainsi une première expérience dans les postes dont elles ont besoin, comme dans la production ou la logistique.
Ce parcours sécurisé est « ouvert à toute entreprise de la filière alimentaire des régions Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Normandie et Grand-Est », a cadré Laurent Haon, précisant qu’il est « entièrement pris en charge dans le cadre du projet est déployé au plus près des territoires ».
L’Ania de son côté va donner la plus grande visibilité possible à ces initiatives, en jouant sur le concept d’îlots d’emplois alimentaires constituant un archipel. « Notre secteur, par excellence, représente un secteur d’avenir, et offre à chacun la possibilité de se former à nos métiers, se professionnaliser et ainsi décrocher un emploi », a déclaré Catherine Chapalain à la signature.