La volaille européenne accroît sa présence à l’international
Volaille : Selon Bruxelles, les exportations européennes de viandes et préparations de volaille ont progressé de 9,7 % en cumul de janvier à octobre par rapport à 2015, pour atteindre un peu plus de 1,346 million de tonnes équivalent carcasse (téc). Un dynamisme à rapprocher de la forte croissance des ventes à l’Afrique du Sud (+35,2 % à 234 270 téc). Une demande soutenue qui profite aux Pays-Bas, précise-t-on à l’Itavi, second fournisseur après le Brésil avec 20 % de part de marché (pdm). À noter la présence de l’Espagne (7 % de pdm), derrière le Royaume-Uni (10 % de pdm) et au même niveau que les États-Unis (7 % de pdm).
Les autres débouchés porteurs de l’UE sont les Philippines (+37,5 % à 110 931 téc), Hong Kong (+29 % à 101 893 téc) et l’Ukraine (+34,6 % à 95 491 téc). En revanche, l’heure est toujours au net repli des envois à l’Arabie saoudite (-12,7 % à 100 477 téc) et au Bénin (-21,2 % à 99 141 téc).
Cette hausse des expéditions européennes s’accompagne d’un développement des importations, de près de 4,6 % à 759 402 téc. Le premier fournisseur reste le Brésil, avec 421 617 téc (+1,4 %). Suivent la Thaïlande (+7,9 % à 248 116 téc), l’Ukraine (+16,8 % à 39 212 téc) et le Chili (+54,6 % à 26 024 téc). À noter en revanche, le moindre recours à la Chine (-8,2 % à 14 202 téc).
Œufs : La demande en œufs calibrés était plus calme mardi en France. L’aval restait prudent, préférant attendre de mieux connaître la fréquentation des points de vente à court terme avant de revenir aux achats. Et ce d’autant plus que les préparatifs des fêtes pourraient se faire juste avant voire pendant le week-end, Noël ayant lieu dimanche. L’offre, de son côté, demeurait peu abondante en TG et G et s’étoffait quelque peu en M sans pour autant qu’il y ait de surplus notables. Les petits œufs étaient moins présents et plus recherchés.
Dans le reste de l’Union, la tendance est à la stabilité. Les préparatifs pour les fêtes sont terminés et certains états membres, comme l’Allemagne, se préparent à une semaine écourtée par un férié (le 26 décembre).
À noter que fin novembre, selon Bruxelles, alors que le prix moyen communautaire progressait à 127,34 €/100 kg, les prix reculaient sensiblement en Inde (à 76,70 €/100 kg) et surtout aux États-Unis (à 63,14 €/100 kg). Le renforcement du dollar a depuis inversé la tendance. À 118,63 €/100 kg, le Brésil jouait pour sa part la carte du maintien.