La pintade appelle une nouvelle fois à l’aide
« Si rien n’est fait, cette filière d’excellence pourrait disparaître et son anéantissement entraînerait celui de toutes les filières d’élevages de pintades », a une nouvelle fois alerté hier le comité interprofessionnel de la pintade (CIP) dans un communiqué. La mise à l'arrêt de la restauration ainsi que l'interdiction des marchés et des foires, représentant plus de 60 % de ses débouchés habituels, ont drastiquement vidé ses carnets de commandes tandis qu’en magasins, la baisse des ventes pour Pâques est estimée à environ 50%, selon le CIP. Dans l’attente de la reprise de la restauration, la filière demande aux pouvoirs publics de pouvoir bénéficier de l’aide au stockage privé et que les fonds de solidarité et le chômage partiel soient ajustés à la singularité de la filière. Au-delà de ces mesures d'urgence, « les professionnels vont également avoir besoin du soutien de la France et de l'Europe pour accompagner leur plan de relance », pointe le CIP qui évoque la nécessité d’un plan de communication.
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