La France exporte moins de poulet mais plus de dinde
Volaille : La France a exporté un peu moins de 370 000 tonnes équivalent carcasse (téc) de viandes et préparations de poulet sur les onze premiers mois de 2016, selon Agreste, soit 10,9 % de moins qu’un an plus tôt. Les ventes aux pays tiers sont en chute libre (-18,5 % à 228 496 téc), et en particulier à destination de trois premiers clients de l’Hexagone ; l’Arabie saoudite (117 693 téc, -14,2 %), le Bénin (21 741 téc, -10,5 %) et les Émirats arabes unis (8 994 téc, -18,8 %). À l’inverse, la France a expédié un peu plus de 141 000 téc (+4,8 %) vers l’Europe, sous l’impulsion des ventes au Royaume-Uni (+2,4 % à 25 216 téc) et à l’Allemagne (+33,2 % à 22 215 téc) et malgré le repli des envois à l’Espagne (-8,7 % à 30 911 téc).
En dinde, le bilan est positif, avec des exportations en hausse de 0,5 % sur onze mois à 76 562 téc. Des résultats à rapprocher du dynamisme des ventes aux pays tiers (+11,7 % à 21 316 téc), dont +13,6 % vers le Bénin (10 514 téc). De quoi compenser le manque d’entrain commercial dans l’espace communautaire (-3,3 % à 55 247 téc), avec des envois très diversement orientés : +1,4 % en Espagne (13 924 téc), +18,8 % en Allemagne (13 365 téc) mais -16,3 % en Belgique (13 227 téc) et -5,5 % en Grèce (3 054 téc).
Œufs : Deux tendances se côtoyaient hier sur le marché français de l’œuf calibré ; commerce mou mais proche de l’équilibre pour les uns, ambiance très calme et marché embourbé pour les autres. Tout dépendait de l’offre disponible chez chacun, de l’état des stocks, et du débouché considéré entre morosité des grossistes, manque d’engouement des détaillants mais bruissement de la grande distribution. Cours stables à baissiers.
L’heure est à la stabilité en Belgique et aux Pays-Bas. En Allemagne, la stabilisation est plus difficile mais devrait s’affirmer à court terme. À noter le démarrage de la saison des œufs colorés pour Pâques. Les cours espagnols oscillent entre maintien et repli. Les échanges avec la Corée du Sud tardent à se mettre en place mais les autres débouchés export restent réguliers, limitant la pression de l’offre sur le marché intérieur.