La filière retrouve son calme
Après le dévissage des prix de la fin août lors de l’annonce de l’embargo russe, les opérateurs français ont repris leurs esprits. La baisse a été quasiment enrayée cette semaine, sous l’effet d’une bonne demande intérieure et export en produits laitiers industriels. Le message fort de la Commission européenne a aussi rassuré les opérateurs.
La baisse des cours s’est poursuivie cette semaine chez nos voisins allemands. Seul le cours du lactosérum destiné à la consommation animale s’est redressé, après son fort recul de la semaine passée.
En Australie, alors que la production laitière a augmenté de 1,47 % en juillet par rapport à 2013 selon le CLAL, l’embargo russe a accentué la pression sur les prix. L’ambiance est tout à fait différente en Nouvelle-Zélande. Le pays n’est pas sur la liste noire des russes, et les opérateurs néo-zélandais se sont vus approchés par des acheteurs russes pour entamer des négociations commerciales. Dans le même temps, les importations de la Chine de produits laitiers restent supérieures à l’an passé, ce qui favorise aussi la Nouvelle-Zélande, son principal fournisseur. Le Moyen-Orient comme le Maghreb semble par ailleurs revenir aux achats.