La boisson Cacolac s'offre une seconde jeunesse

> Didier Giroux, cogérant de Cacolac.
Lancé en 1954, Cacolac fête ses 60 ans sous le signe du renouveau. Cette boisson au lait chocolaté, qui a connu son âge d'or dans les années 80, tente de renouer avec la croissance sous l'impulsion de Dominique Rault et Didier Giroux, actionnaires majoritaires de la holding Trixaim, laquelle a repris l'entreprise familiale fondatrice en 2011. En 2012, Cacolac a fini l'année avec une croissance de 15 % de ses volumes, restés stables en 2013. Insuffisant pour les repreneurs qui ont décidé de frapper un grand coup en cette année anniversaire. Tout d'abord, la marque patrimoniale s'est offert un coup de jeune avec un relookage total de ses bouteilles et de ses canettes qui s'accompagne d'une nouvelle signature : « La boisson qui a tout bon ». L'étiquette valorise le « Made in France » et l'aspect équilibré du produit avec moins de 1 % de matières grasses. Une nouvelle recette, élue Saveur de l'année 2014, devrait investir les rayons. « C'est la première fois qu'un nouveau Cacolac est lancé sur le marché », explique Didier Giroux. Pour cette innovation historique, les dirigeants ont misé sur la saveur praliné-noisette, pour recruter les jeunes consommateurs fans de pâte à tartiner. En 2014, Cacolac ambitionne d'augmenter ses ventes (80 % en GMS et 15 % pour la RHF) de 8 % par rapport à 2013, grâce à des opérations de promotion menées sur le terrain et sur les réseaux sociaux. Cacolac vise l'export, qui représente 5 % de ses ventes, et s'apprête à débarquer en Afrique (Ghana et Nigéria). L'entreprise est également en négociation avec des distributeurs au Moyen-Orient, en Chine, au Japon, aux États-Unis et au Canada. L'objectif 2014 : développer les ventes à l'export de 30 %.