Jeunes bovins : l’Italie freinerait ses achats
Gros bovins : Alors que la semaine dernière l’activité semblait reprendre en jeunes bovins, du fait de la hausse saisonnière de la demande italienne, il semble que le battage médiatique autour du lien entre viande rouge et cancer ait jeté un froid de l’autre côté des Alpes. Les Italiens seraient très sensibles à ces discours. Selon une association de bouchers italiens, les ventes de viande auraient plongé de 20 % depuis l’annonce de l’OMS. Dans ce contexte, les exportateurs français annoncent qu’ils vont limiter leurs achats vifs. Les tarifs devraient peu évoluer cette semaine. Effet passager ou crise durable, il faudra suivre le commerce italien attentivement dans les jours à venir.
Veaux : Les achats des ménages de viande de veau auraient reculé de 6,4 % en cumul annuel se terminant le 4 octobre, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Comme en parallèle les abattages de veaux ont augmenté de 1,1 % sur les neuf premiers mois de l’année, selon Agreste, il est possible que l’utilisation de la viande de veau en restauration collective ou commerciale ait augmenté.
Ovins : La stabilité reste de mise sur un marché de la viande ovine peu évolutif. L’offre française est en phase avec la demande et les arrivages britanniques sont réguliers.