Japon, Corée : quelles avancées réglementaires à l’export pour l'agroalimentaire français
Dans plusieurs pays d’Asie la réglementation à l’export évolue, souvent en faveur des entreprises agroalimentaires françaises.
Dans plusieurs pays d’Asie la réglementation à l’export évolue, souvent en faveur des entreprises agroalimentaires françaises.
En Asie, les produits agroalimentaires français ont bonne réputation, souvent associé au luxe et à la gastronomie. Plusieurs pays présentent des opportunités pour les entreprises françaises en cette période où les exportations vers la Chine sont plus que morose.
Des zonages négociés avec les autorités japonaises
La France est le neuvième fournisseur agroalimentaire au Japon, avec 3% du total exporté. Nos envois concernent pour moitié les vins et spiritueux (53%), mais aussi l’épicerie (15%). Les produits laitiers et la viande ne représentent respectivement que 7% et 6% des exportations.
En porc, la France peine à s’imposer sur le marché. “Au sujet de l’accord de zonage concernant la peste porcine africaine, un projet d’accord est en bonne voie, avec une étape décisive franchie le 30 janvier 2024”, nous a appris Claudine Girardo, conseillère agricole adjointe pour la zone Japon et Corée du Sud à la direction générale du Trésor à l’occasion du salon de l’agriculture.
En volaille, “des négociations pour adapter les conditions sanitaires à la mise en œuvre de la vaccination contre la grippe aviaire en France sont en cours”, a indiqué la conseillère agricole. Le Japon fait partie des rares pays à avoir suspendu ses importations de volailles vaccinées. La filière foie gras nous avait fait part de ses inquiétudes. Le Japon étant le premier pays tiers à importer du foie gras français.
En Corée du Sud, plusieurs étapes franchies pour l’exportation de viande française
En Corée du Sud, le marché agroalimentaire s’est développé ces dernières années. Il s’est aussi ouvert vers le monde, notamment l’Occident. La France est le 12ème exportateur, avec 35% de vins et de spiritueux, 22% de produits laitiers en 2022.
En bovin, “une étape décisive a été franchie le 20 décembre 2023. L'Assemblée nationale coréenne a examiné la réouverture de l’accès de la viande”, a fait savoir Claudine Girardo. Toutefois, “des négociations restent à venir concernant les certificats sanitaires. Il faut aussi procéder à l’audit d’un premier lot d’établissements exportateurs”, a expliqué l’intervenante.
En volaille, des demandes de ré-agrément des établissements sont en cours dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de zonage UE-Corée dans le cadre de la grippe aviaire.
Enfin en porc, il reste des négociations de certificats sanitaires à finaliser.