Intermarché réticent face au fonds de soutien porcin
Porté par la FNSEA et sa branche spécialisée en porc, la FNP, le fonds de solidarité des éleveurs porcins doit fonctionner sur une base de 100 millions d’euros sur six mois. Les éleveurs en crise pourraient bénéficier temporairement d’une rallonge de 10 centimes d’euro du kilo vif pour compenser partie de leurs pertes. Ce fonds a été consenti par l’Autorité de la concurrence. Ne reste plus qu’à le mettre en musique. Les enseignes membres de la Fédération du commerce et de la distribution et Système U sont favorables. Intermarché rechigne encore. Lors de la signature des premiers contrats d’approvisionnement d’Agromousquetaires en porcs français, mercredi 2 mars en Bretagne, Yves Audo, vice-président de la branche industrielle d’Intermarché n’a pas souhaité se prononcer sur ce sujet. Il a simplement dit que ce dossier « pose un certain nombre de problèmes ». Notamment de financement. Culture Viandes (ex-SNIV-SNCP) est sur la même longueur d’onde, a-t-il fait savoir par voie de communiqué.