[Infographie] Poulet : à l’export, la France se tourne vers l’Union
Volaille : La France a exporté 387 046 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande et préparations de poulet en 2018, soit 2,4 % de moins qu’un an plus tôt selon Agreste. Une baisse qui cache toutefois un dynamisme des ventes dans l’Union européenne, en hausse de 19,3 % à 195 744 téc. Premier client européen de l’Hexagone, le Royaume-Uni a accru ses achats de 28,1 % à 35 160 téc. Suivent la Belgique (34 392 téc) et l’Espagne (34 707 téc) où la France a développé ses envois de 85,6 % et 6,2 % respectivement. La filière affiche également de bons résultats en Allemagne, avec 30 678 téc expédiées.
Vers les pays tiers, en revanche, le poulet français peine à renouer avec la croissance. Les expéditions hexagonales ont reculé sur un an de 17,6 % à 191 302 téc. Les envois ont notamment fléchi à destination de l’Arabie saoudite (-16,2 % à 88 492 téc), du Bénin (-21,3 %, 16 984 téc) et de Hong Kong (10 225 téc, -9,6 téc).
Œufs : Les avis divergeaient en ce début de semaine. Si certains se disaient satisfaits des commandes, jugées régulières, d’autres déploraient un manque d’engouement de la demande. Si les zones de montagne sont dans l’ensemble au rendez-vous, il semble que les achats des centres et des grossistes soient très prudents dans d’autres régions. Vacances scolaires qui commencent en Île de France et fin de mois n’étaient certainement pas étrangères à ce manque de tonus. Au niveau de l’offre, les uns se jugeaient à jour tandis que d’autres craignaient de voir leurs stocks progresser. Dans cette ambiance indécise, les cours ont été reconduits pour tous les calibres.
À 125,66 euros/100 kg en semaine 7, selon Bruxelles, le prix moyen de l’œuf dans l’Union européenne a reculé de 2,2 % en un mois et s’installait 17,7 % % sous son haut niveau de la même semaine de 2018, année marquée par les conséquences de la crise du fipronil. L’Europe n’est pas la zone la plus chère du monde, les cours s’installant autour de 135,78 euros/100 kg aux États-Unis, où le début d’année a été synonyme de renchérissement. L’écart se resserre avec le Brésil, où les cours progressent depuis janvier et s’installait début février autour de 110,10 euros/100 kg. L’Inde reste l’origine la plus attractive, puisque disponible autour de 88,74 euros les 100 kg.