[Infographie] Poulet : baisse des exportations brésiliennes

Volaille : En cumul de janvier à septembre, le Brésil a exporté 3,06 millions de tonnes de poulet, soit 7,5 % de moins qu’un an plus tôt, selon l’Association brésilienne des protéines animales (ABPA). L’Arabie saoudite est le premier client du Brésil, recevant 13 % des volumes expédiés, soit 351 000 t. Suivent la Chine (328 000 t, 12 % des volumes), le Japon (293 000 t, 11 %) et l’Afrique du Sud (260 000 t, 11 %). L’Union européenne a reçu près de 199 000 t, soit 8 % des envois.
Les découpes dominent, représentant 68 % des volumes exportés, tandis que 27 % des envois concernent l’entier. Les produits salés et transformés ne comptent respectivement que pour 2 % et 3 % des tonnages.
Œufs : La semaine a commencé sur une nouvelle note de fermeté pour l’œuf calibré français. En cause, des disponibilités toujours aussi mesurées qui répondaient difficilement à toutes les demandes. Pourtant, les besoins des grossistes et des détaillants marquaient un peu le pas, sous l’effet de la seconde partie du mois et des vacances scolaires. Si certaines promotions en grande distribution ont pris fin, entraînant un retour au calme pour certains centres de conditionnement, d’autres mises en avant ont commencé ce qui soutenait l’activité d’autres intervenants. Dans l’ensemble, les volumes en calibre M manquaient encore à l’appel, tandis que le commerce du calibre G apparaissait plus proche de l’équilibre. Les ventes sont rapides en P et TG. Les cours s’ajustaient en conséquence.
La hausse des cours est aussi de mise chez nos voisins européens. La consommation comme la demande industrielle sont jugées correctes à toniques selon l’état membre considéré pour une offre qui peine à couvrir tous les besoins. Une tendance plus marquée pour l’œuf de cage que pour l’alternatif. Les écarts de prix entre pays étant restreints, les échanges intracommunautaires sont limités.