Gros bovins : un marché européen peu évolutif
Bovins : Le marché du nord de l’Europe souffre des températures plus hivernales et de la pluie. La demande est plus mesurée pour les arrières et s’oriente nettement vers les avants. Les exportations irlandaises restent plus modérées que l’an dernier, mais la demande export est jugée bonne. Au Royaume-Uni, le marché manque d’allant, les cours sont sous pression. Les besoins des acheteurs vont rapidement évoluer, à l’approche des fêtes de fin d’année les abattoirs cherchent davantage d’animaux de race à viande et moins de réformes laitières destinées à la production de viande hachée. En Italie au contraire, la demande est toujours assez tonique. Les prix sont stables à légèrement baissiers chez la plupart de nos voisins.
Ovins : Le cheptel reproducteur britannique aurait reculé de 1 % en un an au recensement du 1er juin, selon AHDB, pour atteindre 16 millions de têtes. Les chiffres concernant la production d’agneau pour l’année 2015 semblent indiquer un recul qui n’apparaît pas dans les faits, ils sont contestés.
Sur le marché, on note que les prix des agneaux sont restés assez stables outre-Manche la semaine dernière, grâce à un recul des apports, mais ils s’établissaient à des niveaux inférieurs à ceux de 2014.