Gouvernement : une nouvelle équipe pour l’agroalimentaire
Son nom n’avait jamais été cité avant hier : c’est finalement Jacques Mézard, 69 ans, sénateur PRG du Cantal qui prend la succession du Stéphane Le Foll rue de Varenne. Il a promis de « protéger » les agriculteurs et de « les aider à se moderniser » lors d’une passation de pouvoir émouvante. « Nous ne règlerons pas tous les problèmes d'un coup de baguette magique » a indiqué celui qui fut l’un des premiers ralliés à Emmanuel Macron, et l’un des architectes de son programme agricole. Peu connu des médias, le nouveau ministre de l’agriculture et de l’alimentation a assuré qu’il était « homme de caractère » mais aussi « de concertation ». « Nos paysans, comme a dit le président de la République, sont un élément essentiel de la vie de la Nation, nous avons le devoir de les protéger, de les aider à se moderniser, il est indispensable de réussir, nous le ferons ensemble », a-t-il déclaré. En vue du Grenelle de l’alimentation, il a annoncé qu’il souhaitait « aller le plus vite possible ». La première priorité sera « le prix payé » aux producteurs. Sur ce dossier, les filières agroalimentaires devront aussi travailler avec Bruno Le Maire, nommé ministre de l’Economie, qui connaît bien le sujet pour avoir été ministre de l’agriculture de 2009 à 2012. A noter qu'il gérera en direct la Consommation et le Commerce qui pour l’instant n’ont pas été attribués. L’agroalimentaire doit aussi se satisfaire de la nomination de Muriel Pénicaud, ex-Danone et ex-DG de Business France, au Travail.