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Volet agricole et agroalimentaire
France Relance : 500 millions d’euros d’aides gérées par FranceAgriMer

Le ministre de l’Agriculture a présenté mi-novembre à FranceAgriMer le dispositif d’aides que l’établissement devra gérer dans le cadre de France Relance. Des aides accessibles dès 2021.

Un objectif de ces aides : « donner aux agriculteurs concrètement les moyens d'entreprendre cette reconquête de notre souveraineté », a déclaré Julien Denormandie. © Xavier ...
Un objectif de ces aides : « donner aux agriculteurs concrètement les moyens d'entreprendre cette reconquête de notre souveraineté », a déclaré Julien Denormandie.
© Xavier Remongin/agriculture.gouv.fr

Julien Denormandie a annoncé le 17 novembre au conseil d’administration de FranceAgriMer le lancement des premiers dispositifs agricoles et alimentaires du plan France Relance. « C’est une très bonne nouvelle pour donner aux agriculteurs concrètement les moyens d’entreprendre cette reconquête de notre souveraineté », a-t-il alors déclaré. Sur le volet agricole et alimentaire, près de 500 millions d’euros d’aides sur le budget prévu de 1,2 milliard d’euros seront gérés par FranceAgriMer. Ces actions ont pour objectifs de développer la souveraineté alimentaire de la France, en améliorant la résilience des exploitations agricoles et en accompagnant leur transition écologique, indique un communiqué du ministère de l’Agriculture. Pour accéder à ces aides, les guichets seront lancés entre fin novembre 2020 et début janvier 2021 et resteront ouverts jusqu’en 2022. Dès début 2021 seront ainsi accessibles différentes aides pour soutenir l’investissement matériel dans les exploitations agricoles : aide à la conversion des équipements pour doter les agriculteurs de matériels plus performants en matière environnementale (dotée de 135 M€) ; aide à l’investissement dans des matériels de prévention des aléas climatiques (dotée de 70 M€).

50 millions d’euros pour la structuration de filières

Fin novembre ouvrira par ailleurs le dispositif « plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires » qui « permettra de soutenir des projets de développement de filières de produits agricoles et agroalimentaires et accélérer la transformation de ces secteurs et la recherche de valeur ajoutée », précise le ministère. Doté de 50 millions d'euros, ce plan pourra financer des dépenses immatérielles et des investissements matériels dans le cadre de projets collectifs structurants innovants, en dehors du champ des protéines végétales déjà couvert par le plan protéines.

S’ajoute un dispositif qui soutiendra spécifiquement la modernisation des abattoirs (doté de 130 M€) poursuivant trois objectifs principaux : améliorer la protection des animaux et le respect des réglementations sanitaire et environnementale, renforcer la compétitivité des filières et participer au maintien de l’emploi à moyen terme au travers de la modernisation des outils d’abattage.

55 M€ pour les filières protéines végétales

Le plan protéines végétales, comprenant un dispositif de structuration des filières protéines végétales (enveloppe de 55 M€) et une aide à l’investissement dans des équipements spécifiques (20 M€), devrait être présenté ultérieurement. FranceAgriMer gérera aussi une enveloppe de 4 millions d'euros pour aider les organisations de producteur à renforcer leurs capacités de négociation. Budget auquel s’ajoutent 45 millions d'euros dédiés à la pêche et à l’aquaculture.

Projet de (re)localisation : lauréats et reconduction des appels à projets

Fort du succès du premier appel à projets, où 6 500 dossiers ont été déposés, Bercy vient d’annoncer poursuivre les appels à projets à destination de l’industrie et, en particulier, le volet national de soutien à des secteurs industriels stratégiques dont l’agroalimentaire. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er juin 2021 avec trois dates de relève des dossiers, le 26 janvier, le 31 mars et le 1er juin 2021. D’ores et déjà neuf projets concernant l’agroalimentaire ont été retenus, dont : le projet de Lesaffre de créer une nouvelle usine à Denain ; la construction d’une usine de farine d’insectes par Agronutris à Rethel ; la création d’un site industriel de produits vegan alternatifs à la charcuterie et à la viande par B&C Yes à Pontchâteau. À noter que c’est Bpifrance qui gère les fonds alloués pour ce volet de France Relance.

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