Forte hausse des importations de maïs de l’U.E.
Le 14 janvier, les importations de maïs dans l’UE atteignaient 12,8 Mt, contre 8,56, l’an dernier, même date. La France, dans ce total, ne représente que 61 500 t, mais c’est 15 fois plus qu’il y a un an et suffisant pour déclencher une manifestation de la Coordination Rurale, au port de Dunkerque, principale voie d’accès pour le maïs ukrainien à l’hexagone. FranceAgriMer estime à 800 000 t le volume d’importation pour la campagne en cours, soit 32 % de plus qu’en 2017/2018.
La tendance baissière des céréales s’est confirmée hier en clôture à Chicago, la détente de l’euro en limitant cependant les effets sur Euronext. L’absence d’informations précises sur les statistiques de ventes américaines et les incertitudes à propos des négociations sino-américaines entretiennent une confusion néfaste à la définition d’une tendance précise. La bonne santé affichée du potentiel d’exportation russe consolidée par le dernier achat Egyptien (415 000 t) ne contribue pas à stimuler les autres grands exportateurs ; l’UE notamment, ne parvient pas à combler un retard de plus de 4 Mt des sorties vers les pays tiers, sur l’an dernier. Sur le marché physique les primes se maintiennent pour le blé, tandis que le ralentissement des sorties d’orge pèse sur les cours. Le colza se raffermit avec la hausse des huiles et du pétrole et le recul de l’euro.