Fnsea et Coop de France réclament un droit de la concurrence plus souple
Coop de France juge « totalement excessive » la décision de l’Autorité de la concurrence sanctionnant à hauteur de 242 millions d’euros plusieurs ententes dans le secteur de la farine en sachets. « L’ampleur des sanctions menace purement et simplement la pérennité de certaines sociétés meunières et les centaines d’emplois qui en dépendent », estime l’organisation dans un communiqué. Coop de France demande au gouvernement français de faire appel de cette décision et de « redéfinir la notion d’entente dans des secteurs dégageant structurellement une très faible valeur ajoutée » comme les activités de conditionnement ou de première transformation dans l’agroalimentaire. De son côté, réagissant à l’amende prononcée contre les endiviers, la FNSEA s’insurge contre « le droit de la concurrence qui, au lieu de défendre les plus faibles et de poursuivre l’objectif de l’emploi, reste sur un credo dépassé ». Le syndicat agricole majoritaire demande au gouvernement « de prendre ses responsabilités et de clarifier ses positions ».