Feef d’or : 8 entreprises agroalimentaires primées, dont Covi et sa viande française
Hier, huit entreprises agroalimentaires ont été récompensées à l’occasion de la vingt-cinquième cérémonie des Feef d’Or au Casino de Paris, parmi les lauréats, Covi qui propose des plats préparés à base de viandes françaises dans l’enseigne Cora-Match.
Hier, huit entreprises agroalimentaires ont été récompensées à l’occasion de la vingt-cinquième cérémonie des Feef d’Or au Casino de Paris, parmi les lauréats, Covi qui propose des plats préparés à base de viandes françaises dans l’enseigne Cora-Match.
Mercredi 19 septembre, lors des vingt-cinquième Feef d’Or au Casino de Paris, les dix meilleures collaborations entre une PME et un distributeur ont été récompensées, huit dans l’agroalimentaire, réparties en différentes catégories :
- Nutrition : Hari&Co qui végétalise les assiettes à l’école et éduque au bien manger dès la maternelle en partenariat avec Elior
- E-commerce : Cafés Méo avec le lancement de son nouveau café équitable et traçable grâce à la blockchain, qu’on retrouve chez Chronodrive
- Démarche catégorielle : Brasserie Rabourdin innove sur le marché des bières artisanales avec la 1ère MDD chez Casino
- Création de filière : Sabarot démocratise la consommation de légumineuses françaises et soutien la filière locale du Petit Épeautre du Velay en partenariat avec l’enseigne Carrefour
- Contractualisation tripartite : Bri’o Gel et Minoterie Planchot ont co-construit une gamme de pains créatrice de valeur pour toute la filière chez U Enseigne.
- Création de filière : Naturalim France Miel en partenariat avec E.Leclerc-Scamark soutiennent la production de miel en France avec une rémunération juste et un partage de la valeur.
- Démarche catégorielle : Maison Chancerelle et Auchan redorent l’image de la conserve de poissons à travers une collaboration durable
- Soutien au lancement : Covi qui développe une centaine de repas gourmands et nutritifs dans les magasins Cora-Match.
La viande française à l’honneur
C'est la gamme “Envie du jour” commercialisée sous la marque Paul & Louise de Covi que les Feef d’Or ont récompensée hier dans la catégorie “soutien au lancement”. Dans les différents magasins de l’enseigne Cora-Match, l’entreprise commercialise des plats cuisinés. Toutes les viandes sont françaises. Dans un contexte où l’offre diminue - c’est le cas en bœuf, en porc et aussi en volaille - et où les prix augmentent, Covi parie sur son savoir-faire et sa connaissance du secteur de la viande française. A sa création en 1967 par Emmanuel Bourigault, la Coordination viandes industrie – COVI- transforme viande et abats. “Covi est très longtemps intervenu dans le secteur de la viande”, explique Patrick Mazardin, directeur commercial et marketing chez Covi. Élaborés, conserves, l’entreprise a ensuite connu de nombreuses évolutions. Cependant, elle a toujours entretenu des relations étroites avec plusieurs abattoirs implantés dans l’Hexagone. Aujourd’hui, ce sont ces liens et surtout les contrats qui permettent à Covi de se fournir en origine France. Covi propose également des poissons, non origine France. Toutefois, l’entreprise a fait le choix d’un produit labellisé “Marine Stewardship Council”. L'écolabel MSC agit pour une pêche durable (stock et renouvellement des poissons, respect de l'écosystème et des autres espèces marines, système de gestion fiable). Toutes ces protéines animales sont complétées par des accompagnements, dix au total. On trouve par exemple du riz de Camargue cultivé sur notre territoire, même chose pour le quinoa d’Anjou. En revanche, Covi s’approvisionne également en riz italien, en légume du sud de l'Europe (Espagne, Italie).
“On est allé chercher des recettes très simples en une portion, habituellement difficiles à cuisiner pour une seule personne, comme le veau marengo”, indique Patrick Mazardin. Une protéine animale et un accompagnement, de 180 grammes chacun, se vendent autour des 5 euros au sein des différents magasins de l’enseigne Cora-Match. Au total, l’entreprise propose dix protéines animales et dix accompagnants. “Cent solutions de repas sont possibles”, souligne Patrick Mazardin.
Covi se dit plus que satisfaite du partenariat avec le distributeur Cora-Match. “Ils ont cru au projet dès le début. Merchandising, logistique, promotion, tout a été pensé par l’enseigne”, se réjouit Patrick Mazardin. D’après lui, il s'agit d'une “innovation de rupture”. "Le restaurant s’invite à la maison, dans le linéaire de la distribution”, complète le directeur commercial et marketing. La praticité est également de mise. “Nos produits s’adressent à tous, jeunes et moins jeunes. Partout sur les lieux de travail, en room service Ils se conservent à températures ambiantes. Il suffit de les réchauffer au micro-onde ou au bain marie”, souligne Patrick Mazardin. L'entreprise Covi a également été récompensée par Audrey Ashworth et se voit offrir un stand au Sial Paris 2024.
Cora-Match doublement récompensée
Le prix “spécial enseigne” a été attribué à Cora “pour ses actions menées en faveur des PME”. Le dynamisme du groupe a été salué avec une “une part des marques PME sur le chiffre d’affaires Cora France qui représente plus de 26% (vs 22% du marché en HMSM, source baromètre Nielsen P06 2023), mais également un élargissement de l’offre PME de +1.8% vs un marché qui rationalise (-3.5%), l’absence de pénalités logistiques pour les PME”, selon les Feef d'or 2023.
Les mots de la Ministre déléguée des PME
Cette remise de prix est aussi l'occasion de souligner que industriels et distributeurs savent être de vrais partenaires et ont besoin les uns des autres, pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.
La ministre pointe l’importance de la transparence, des relations de confiance entre PME et distributeurs. “Le Pacte de solidarité commerciale, co-signé avec les enseignes de la grande distribution a permis à des PME de mieux pouvoir faire passer des hausses de prix lors des négociations commerciales de 2023”, insiste-t-elle. “ Ce type de pacte doit être à nouveau envisagé cette année, par des engagements réciproques, sans forcément passer par la loi”, ajoute Olivia Grégoire. Le pacte a notamment permis “que les hausses subies par certains puissent être considérées et répercutées dans le prix négocié avec les acteurs de la grande distribution”. Olivia Grégoire reçoit aujourd’hui les lauréats.