FCO : la France s’offre un sursis avec des vaccins invendus
Grâce à un stock de vaccins providentiel, la France peut freiner l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) détectée en Auvergne et préserver ses exportations au moins jusqu’à la fin de l’hiver, mais devra rapidement passer commande si elle envisage une vaccination massive des cheptels, rapporte l’AFP. Sitôt le premier cas confirmé, le 11 septembre, un rapide sondage des cinq fabricants de vaccins autorisés sur le marché français a permis de préempter 1,3 million de doses auprès de Merial (groupe Sanofi), auxquelles s’ajouteront mi-octobre 900 000 doses qui doivent encore être étiquetées, a indiqué le ministère de l’agriculture à l’AFP. La France pourra ainsi immuniser quelque 450 000 bovins, ovins et caprins vendus pour l’engraissement ou la reproduction, principalement à l’Italie et à l’Espagne, mais aussi à la Turquie, la Tunisie et l’Algérie.