Céréales
Évolution dispersée des cours des céréales
Les cours des céréales ont évolué tous azimuts sur les marchés physiques français, chutant en blé tendre, stables en orge et haussiers en maïs, se basant encore sur l’origine mer Noire.
Les cours des céréales ont évolué tous azimuts sur les marchés physiques français, chutant en blé tendre, stables en orge et haussiers en maïs, se basant encore sur l’origine mer Noire.
Semaine du 7 au 14 novembre. Les prix du blé tendre ont cédé quelques euros la tonne sur le rendu Rouen cette semaine, en harmonie avec les cours d’Euronext. La concurrence internationale reste un facteur décisif, sur un marché mondial bien fourni. La parité euro/dollar devient plus favorable à nos exportateurs, le dollar s’appréciant, mais la concurrence du blé de mer Noire reste présente. En témoigne l’appel d’offres égyptien du 8 novembre, remporté comme souvent par les blés russes. Tout n’est pas perdu cependant puisque les blés français se sont placés, avec l’Argentine, dans la compétition pour approvisionner un client traditionnel, l’Algérie, preneuse de 210 000 tonnes livrables le mois prochain.
Dans ce contexte, en France, au niveau portuaire, la demande reste présente, avec un maintien des primes. Cependant, sur Bordeaux les courtiers rapportent que les producteurs préfèrent servir la nutrition animale sur le marché intérieur, voire l’Espagne. Toutefois, la rétention domine dans l’attente d’une rémunération plus favorable. Les meuniers sont bien avancés dans leur couverture, et satisfaits de la qualité de la marchandise locale.
Redressement des cours en maïs
Les cours du maïs se sont appréciés sur la semaine sur le marché physique français, en rendu Bordeaux, et plus encore sur Euronext. Le prix du grain sur Chicago, en revanche, régressait. La nouvelle de la semaine pour le marché aura été l’estimation de l’USDA de réserves mondiales de 203,9 millions de tonnes (Mt) en novembre, 1 % supérieures aux attentes du mois précédent. Les opérateurs de marché suivaient aussi la météo sur les semis en Argentine et au Brésil, offrant de bonnes perspectives de récolte, alors qu’aux États-Unis la collecte est en retard par rapport à la moyenne des années passées. Des appels d’offres sont signalés au Moyen-Orient, pour l’Iran et la Turquie. Sur le marché physique français, une réapparition des vendeurs est notée, mais les fabricants d’aliments du bétail sont encore peu acheteurs, jugeant le produit un peu cher pour leurs formulations. Un courant d’activité est toutefois signalé dans l’Est.
En orge de mouture, les cours se sont maintenus sur la semaine sur les marchés physiques français en rendu Rouen, en dépit d’une activité plutôt modérée sur l’intérieur. La demande était présente toutefois en portuaire, pour des compléments de bateaux, mais ne rencontrait pas toujours, en face, de vendeurs. À l’étranger, la Jordanie a acquis 100 000 tonnes d’orges fourragères et l’Iran en cherche le double.