[Edito] Se réinventer
Depuis maintenant plus d’un an, la restauration collective doit faire face à cette crise sanitaire sans précédent, l’obligeant à trouver de nouveaux modes de fonctionnement, de nouvelles offres de service pour satisfaire leurs convives. On demande beaucoup aux établissements de restauration, en particulier aux cantines scolaires. Alors qu’elles sont de nouveau fermées, pour une période de trois semaines au minimum, elles ont toujours comme contrainte d’atteindre 50 % de produits durables, dont 20 % de produits biologiques, dans leur approvisionnement d’ici à 2022. Peuvent-elles le faire ? même si elles s’y emploient fortement, en lien étroit avec les filières alimentaires Dans le cadre du plan de relance, le ministère de l’Agriculture a annoncé en janvier dernier octroyer une enveloppe de 50 millions d’euros aux « Cantines scolaires rurales » souhaitant accélérer leur approvisionnement en produits sains et durables. La restauration collective dans son ensemble a été bouleversée et continue de l’être. L’Insee évoquait récemment des difficultés structurelles pour la restauration collective concédée depuis dix ans, difficultés accentuées par la crise. Les grands groupes leaders voient leur chiffre d’affaires et leurs résultats fortement baisser, face au télétravail ou à la baisse du catering. Outre une formation nécessaire du personnel, tous les groupes de restauration cherchent des pistes de sortie de crise, en attendant un après-Covid pourtant prometteur grâce à des fondamentaux solides. Se réinventer, tel est le maître mot de la restauration collective d’entreprise, première à être touchée par cette crise sanitaire qui s’éternise. Votre média se doit aussi de suivre ces mutations en cours et de vous proposer de nouveaux services. Nous aussi, nous allons nous réinventer.