E-coli : l'hygiène de l'usine Buitoni à Caudry mise en cause
Le préfet du Nord a décidé d'interdire la production de pizza au sein de l'usine Buitoni de Caudry, après plusieurs cas de contamination par la bactérie E. coli. Des inspections ont mis en évidence "un niveau dégradé de la maîtrise de l'hygiène dans l'usine".
Le préfet du Nord a décidé d'interdire la production de pizza au sein de l'usine Buitoni de Caudry, après plusieurs cas de contamination par la bactérie E. coli. Des inspections ont mis en évidence "un niveau dégradé de la maîtrise de l'hygiène dans l'usine".
Un arrêté de la préfecture du Nord a interdit la production de pizzas au sein de l'usine Buitoni à Caudry, après plusieurs cas de contamination à la bactérie E. coli, vient d'indiquer la préfecture du Nord.
Cette décision "fait suite à deux inspections d'hygiène approfondies" menées les 22 et 29 mars par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Nord et de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), "dans le cadre de leurs investigations réalisées en lien avec l'alerte E. coli STEC", indique la préfecture. Ces investigations "ont mis en évidence un niveau dégradé de la maîtrise de l'hygiène alimentaire dans l'usine de Caudry, qui a justifié la prise d'un arrêté de cessation des activités industrielles de production dans l'usine".
Un manque de conformité
L'arrêté pourra être abrogé et la production pourra reprendre dans la mesure à l'usine se sera "mise en conformité vis-à-vis de ses obligations en termes d'hygiène alimentaire", et " de contrôles et de maîtrise des risques microbiologiques ".
Le lien entres les contaminations à l'E. coli et la consommation de pizzas Fraîch'Up de Buitoni a été confirmé par la direction générale de la santé le 30 mars. Nestlé a pourtant indiqué que les 75 prélèvement réalisés sur la ligne de fabrication concernée et dans l'usine étaient tous négatifs.
Une enquête pour "homicides involontaires", "tromperie" et "mise en danger d'autrui" a été ouverte dans cette affaire le 22 mars, menée par le pôle de santé publique du parquet de Paris.