Doux veut monter en gamme pour sortir la tête de l’eau
En difficultés financières – 35 millions d’euros perdus en 2016 - le volailler Doux a présenté aujourd’hui au comité d’entreprise sa nouvelle stratégie. Après avoir longtemps misé sur le poulet entrée de gamme exporté vers le Moyen-Orient, l’entreprise se retrouve confrontée à la très forte concurrence brésilienne, dont les coûts de production sont plus compétitifs. Le volailler a donc identifié trois nouveaux axes de développement. « Le premier, le plus important, c’est clairement et résolument d’orienter l’ensemble des fabrications et la production de volailles en France vers plus de qualité », a indiqué à l’AFP Christophe Couroussé, président du directoire de Doux. « On a identifié que sur les marchés du Moyen-Orient, il y a une très forte attente pour des produits qui apportent des qualités nutritionnelles meilleures », a-t-il ajouté. Le groupe va donc commencer à commercialiser en Arabie Saoudite, d’ici une dizaine de jours, un poulet riche en oméga-3 sous la marque FitLife. En parallèle, Doux souhaite se positionner davantage sur le marché européen du halal. Et il continuera à approvisionner le Moyen-Orient, où la marque Doux est leader, mais avec des volailles issues d’un partenaire européen « plus compétitif ». L’ensemble de ce projet est estimé à 100 millions d’euros sur quatre ans.