Des marchés diversement orientés

Légumes : En tomate, l’activité marque logiquement le pas, avec le temps plus maussade, malgré une offre plus réduite (650 t, en Bretagne). Les cours sont en recul. À l’inverse, le marché du chou-fleur tend à se dynamiser, l’intérêt des acheteurs s’accroissant à l’annonce d’une semaine plus fraîche et humide. En concombre, la demande est en phase avec une production qui fléchit. L'absence de concurrence permet de maintenir sans difficulté les prix. En melon, la baisse des volumes s’accentue, avec de plus en plus d’opérateurs qui terminent la saison, dans le Val de Loire, dernière région en lice.
Fruits : La demande est toujours bien positionnée sur le raisin, face à des disponibilités en frais qui se réduisent davantage. Les cours sont stables à plus fermes. En pomme, si la diversité de l’offre, avec le développement de la gamme variétale, permet de maintenir un courant d’activité, cela reste insuffisant pour réellement dynamiser les ventes. Le marché de la noix se met progressivement en place. Les premiers marrons font également précocement leur apparition.