Des frets secs qui dégringolent, pétroliers mitigés
Le Baltic Dry Index a perdu vendredi 45 points. Avec des tarifs au plus bas, on commence à même parler de sorties de service de certains navires pour du long terme. Et avec des retours sur investissement bien en dessous des coûts d'exploitation, cela est tout à fait possible. Dans toutes les zones, les taux sont lestés par une abondance de navires disponibles, l'offre de transport étant ainsi supérieure aux cargaisons. Tant les taux des navires "Capesize" que ceux des navires "Panamax" ont nettement baissé, dans un environnement particulièrement terne à l’approche des fêtes de Noël. Nous sommes à des plus bas historiques sur le BDI, après avoir également atteint des plus bas historiques sur le BPI. Le Baltic Panamax Index a augmenté de 16 points. Il n'y a pas beaucoup d'optimisme sur le marché. Le Baltic Capesize Index 2014 a chuté de 255 points, à 524 points, son niveau le plus faible depuis mi-avril.
Les tarifs des transports pétroliers ont pour leur part de nouveau suivi des trajectoires opposées. L'indice Baltic Dirty Tanker Index a baissé de 23 points. Le marché semble avoir atteint un sommet de court-terme alors les propriétaires de navires s'assurent des bénéfices aux niveaux actuels plutôt que de retenir leurs navires dans l'attente d'une nouvelle hausse des tarifs. De son côté, le Baltic Clean Tanker Index a progressé de 11 points. Les tarifs ont notamment été portés par un regain d'activité entre les États-Unis et l'Europe. Et avec la possibilité d'une ruée pour le départ de cargaisons avant Noël, les fondamentaux de l'offre et de la demande semblent partis pour alimenter de nouveaux gains, sur la semaine débutée ce lundi.