Des débouchés dynamiques

D'après FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, sur les dix premiers mois de l'année, les achats des ménages français de fromages de brebis ont progressé de 1,4 % par rapport à 2014. Toutefois quelques disparités sont notables selon les types de fromage. Les ventes de pâtes pressées non cuites (PPNC) se sont bien développées, à l'instar de l'ossau-iraty (+7,1 %). En pâtes fraîches, les assimilés de feta ont aussi été plébiscités (+7,4 %). En revanche, en pâtes persillées les chiffres sont restés stables (+0,5 %). Seule ombre au tableau : le recul des pâtes molles de 16,2 %. Par ailleurs, les relevés montrent que les évolutions ont été équivalentes pour les AOP et les non-AOP (+1,2 % et +1,5 %).
Hausse des exportations de roquefortLes exportations françaises de roquefort ont augmenté de 1,6 % sur les neuf premiers mois de l'année, selon FranceAgriMer. Les principaux contributeurs à la croissance ont été l'Allemagne et certains pays tiers (Australie, Brésil, Canada, Koweït et Liban), l'embargo russe étant toujours d'actualité. Vers l'Espagne, premier client de l'Hexagone, le Benelux et les États-Unis, les expéditions sont restées équivalentes. Elles se sont cependant ralenties vers le Royaume-Uni. En amont, la collecte est restée stable sur janvier-septembre. Les fabrications de fromage ont été néanmoins plus dynamiques que l'année dernière, avec notamment des hausses de 5,72 % en pâtes pressées non cuites et 6,55 % en pâtes persillées. L'interprofession du roquefort explique ce résultat par une hausse de la demande et une reconstitution des stocks.