Cristal Union sort des quotas sucriers en forme
En 2020, le groupe coopératif Cristal Union a amélioré ses résultats financiers, retrouvant des niveaux de rentabilité de la période des quotas sucriers. Il affiche une stratégie ambitieuse pour l’avenir.
En 2020, le groupe coopératif Cristal Union a amélioré ses résultats financiers, retrouvant des niveaux de rentabilité de la période des quotas sucriers. Il affiche une stratégie ambitieuse pour l’avenir.
La direction de Cristal Union s’est montrée plutôt satisfaite des résultats enregistrés sur l’année 2020.
Le groupe coopératif a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 3,8% à 1,7 milliard d’euros, pour un résultat net consolidé à 69 millions d’euros (contre un déficit de 89 M Eur en 2019). « On renoue avec la performance et retrouvons des niveaux de rentabilité similaires à ceux que l’on a connu pendant la période des quotas sucriers », indique Xavier Astolfi, directeur général adjoint du groupe le 7 juin derniers, lors de la présentation à la presse des résultats annuels.
Son Ebitda a également fortement progressé passant de 63 M Eur en 2019 à 201 M Eur l’année dernière.
« L’année a été difficile, avec notamment des baisses de rendement de 30%. Mais cela a permis d’éprouver notre business modèle », estime Olivier de Bohan, président du groupe. « Nous n’avons pas à rougir de nos résultats, qui valident notre stratégie de transformation », insiste de son côté le directeur général adjoint.
Des projets de rapprochement dans les tuyaux
Depuis la fin des quotas en 2017, le groupe a repositionné son activité commerciale sur le marché européen, réorganisé son outil industriel et réalisé des investissements, commencé à décarboner ses activités et renouvelé ses offres produits pour répondre aux nouvelles attentes sociétales.
Concernant ce dernier volet, le passage du plastique au kraft pour les emballages de la marque Daddy semble être porteur de croissance. « Cela nous a permis de remettre le sucre sur le devant de la scène dans le cadre des négociations commerciales. C’est un point positif pour restaurer nos marges », déclare Alain Commissaire, directeur général du groupe.
Si l’année 2020 n’était pas propice à des rapprochements stratégiques, le groupe continue de nouer des contacts et espère que « les choses vont s’accélérer », aux dires du directeur général. « Nous sommes en ordre de marche pour saisir toutes les opportunités » conclut le président.