Consommation en berne pour le poulet et la dinde
Volaille : En cumul sur les deux premiers mois de l’année, les achats de volailles et élaborés frais (hors lapin) par les ménages français pour leur consommation à domicile ont reculé de 0,5 % par rapport à la même période de 2018, selon FranceAgriMer-Kantar. Le poulet explique en grande partie ce manque de tonus. Les tonnages ont reculé de 5,6 %, sous le poids de l’escalope (-4,9 %) et du poulet prêt à cuire (-15,8 %). Seule la cuisse a su tirer son épingle du jeu avec des volumes en hausse de 1,1 %. La dinde n’arrive toujours pas à convaincre, avec des achats en retrait de 4,1 %, dont -2,8 % pour l’escalope et -4,6 % pour la cuisse.
Le canard fait figure d’exception, avec des tonnages qui continuent de se ressaisir (+3,1 %). Avec des achats en hausse de 7,5 %, le magret poursuit sa reconquête, au détriment toutefois du filet (-3,1 %).
Œufs : À moins d’une semaine de Pâques, le marché français de l’œuf calibré s’animait quelque peu mardi. Les commandes des grossistes et des détaillants apparaissaient plus soutenues, pour une offre tout juste suffisante ou ne permettant pas de répondre à tous les besoins, selon le calibre et l’opérateur considérés. Ce regain d’intérêt était à rapprocher des premières anticipations d’achat en prévision du long week-end de Pâques. À noter en particulier un bon courant d’affaires dans les zones de villégiature qui profitent des vacances scolaires pour deux zones sur trois et de la perspective de nouveaux mouvements de population avec les congés de la zone C et du long week-end de Pâques.
Après quelques commandes de dernière minute, le commerce européen se calme en cette veille de Pâques. Un à deux jours fériés limitent les ventes et laissent entrevoir une offre plus large la semaine prochaine. Les cours montrent des signes de faiblesse.