Comment valoriser ses produits déclassés
L'industrie alimentaire n'est pas la plus gaspilleuse de la chaîne alimentaire. Néanmoins, chaque industriel, pour entretenir sa réputation, économiser ou s'inscrire dans le développement durable, a intérêt à optimiser ses flux venant d'écarts de production, d'échantillonnage ou d'invendus. Il prendra soin de gérer correctement les certificats de don ou de destruction. Les débouchés s'élargissent, notamment les dons de produits sous MDD. Les distributeurs spécialisés dans le déstockage se portent bien. Certaines zones de chalandise en sont bien pourvues, d'autres non. Les technologies de déconditionnement progressent, ouvrant de nouvelles perspectives de valorisation des emballages et des matières alimentaires ou organiques. La société Adonial, spécialiste de la valorisation vers les métiers de la nutrition animale, doit réunir en 2016 ses capacités de production en une seule unité qu'elle dotera de nouvelles technologies comme l'extrusion. Elle exporte en Europe et jusqu'à Taïwan. La société Recupal dit offrir des prix compétitifs de reprise grâce à ses propres machines automatiques. Le concepteur de dispositifs de recyclage Green Creative propose une nouvelle génération de machines à déconditionner. Cette innovation donne des perspectives à la valorisation locale dans les stations agricoles de compost et de méthanisation. La Biscuiterie de l'Abbaye est ainsi agréée pour fournir un voisin, éleveur de porcs.