Coopérative : comment Océalia contrôle ses coûts énergétiques
La coopérative Océalia fait progresser ses arbitrages collectifs des achats d’énergies à l’échelle de son groupe.
La coopérative Océalia fait progresser ses arbitrages collectifs des achats d’énergies à l’échelle de son groupe.
Les achats de gaz du groupe coopératif Océalia seront cette année entièrement supervisés pour le périmètre de la coopérative et pour ses filiales Alicoop (aliments pour animaux) et Durepaire (biomasse), apprend-on auprès de la direction. Et ce sera aussi le cas de la totalité de l’électricité consommée en 2025. « Nous arbitrons collectivement. Les prix sont fixés en 5 fois dans l’année », décrit le directeur général adjoint Christian-Manuel Huni. Le décideur expose deux motifs de mieux maîtriser les coûts des énergies : « anticiper », c’est-à-dire « prévenir les variations fortes, intégrer des prix cohérents de l’énergie dans nos coûts afin de pouvoir les répercuter », et « répondre aux enjeux écologiques tout en faisant des économies ».
Un comité de pilotage
La guerre en Ukraine a été l’événement déclencheur d’une nouvelle politique énergétique à Océalia. Un comité de pilotage a été créé entre la coopérative et ses filiales. Il se réunit toutes les deux ou trois semaines. Un prestataire accompagne le groupe sur les sujets du gaz et de l’électricité. Si la filiale dédiée au snacking, avec Menguy’s notamment, n’est pas encore intégrée au suivi collectif, c’est prévu, avance la direction.