Chicago : recul avec la compétition internationale
Le marché attend que des nouvelles sur les exportations américaines se concrétisent, il y a eu beaucoup d’engagements oraux de la Chine ainsi que d’autres partenaires, mais rien ne s’est vraiment matérialisé jusqu’à présent. C’est particulièrement le cas sur le soja. De quoi décevoir les investisseurs, qui s’attendaient à des achats conséquents. Les courtiers attendaient par ailleurs de plus en plus impatiemment une issue à la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde.
Outre les incertitudes sur le front commercial, le maïs a également été lesté par un rapport américain montrant une nette progression des stocks d’éthanol. Des stocks plus élevés de ce biocarburant, fabriqué en grande partie à partir de la céréale, suggèrent des besoins moins grands en maïs pour continuer à en fabriquer.
Le blé a pour sa part repris sa glissade après six séances consécutives de chute, interrompues mardi par un rebond, dans un contexte international compétitif. Le ministre russe de l’Agriculture a affirmé que la récolte dans le pays pourrait être de 80 millions de tonnes cette année si les conditions météo s’avèrent bonnes. Les estimations font pour le moment état d’une fourchette entre 75 et 78 millions de tonnes. De plus, l’Ukraine a démarré sa phase d’ensemencement un mois plus tôt qu’à la normale, en raison d’une météo particulièrement douce. Les investisseurs attendaient par ailleurs le résultat d’un appel d’offres en provenance d’Irak, le blé américain faisant partie des prétendants.