Chicago : les cours du blé poursuivent leur ascension
Les cours du blé ont continué à monter lundi à Chicago, s’approchant de leur sommet en un an, toujours soutenus par des inquiétudes sur la récolte américaine. La qualité et les rendements de blé continuent d’être un problème. Les opérations de récolte du blé d’hiver remontent progressivement vers le nord des États-Unis et la moisson bat actuellement son plein dans le Kansas. L’extrême ouest du Kansas a subi des fortes chutes de neige au début du printemps et maintenant que les moissons ont commencé, les conséquences sont visibles, ce qui apporte un peu de soutien. Il faudra toutefois attendre plus en avant dans les récoltes pour avoir une idée précise de l’impact que cela a pu avoir sur la production totale. À cela s’ajoutent toujours les inquiétudes concernant la récolte de blé de printemps, bien moins importante en quantité mais recherchée pour son taux élevé en protéine. Le blé de printemps est en moins bon état que d’habitude à cette période de l’année, selon la dernière estimation du département américain de l’Agriculture. Une nouvelle évaluation devait être publiée lundi après la clôture. Dans l’ensemble la tonalité c’est que la production mondiale sera moins importante que les dernières prévisions.
Les évaluations sur l’état des cultures américaines sont également très attendues pour le maïs, elles pourraient être relevées d’un ou deux points. Les prévisions météo se montrent plutôt favorables aux cultures de maïs au moment où cela va revêtir une importance cruciale. Les modèles statistiques liant le temps et les rendements ne montrent pas que la météo début juin soit un facteur déterminant, mais ils s’emballent en revanche sur l’impact du temps sur les rendements au cours des six prochaines semaines.