Chicago : le blé se replie, entraînant le maïs
Des rumeurs sur une possible restriction par la Russie de ses exportations de blé, démenties ensuite par le ministre russe de l’Agriculture, avaient fait grimper les cours de la céréale vendredi, aussi bien à Paris qu’à Chicago. Si des restrictions sont bien imposées sur les exportations russes, les États-Unis pourraient utiliser leurs réserves plutôt bien fournies pour alimenter un marché mondial du blé de plus en plus restreint. Mais en attendant de plus amples informations sur le sujet, les cours ont reculé lundi à Chicago. D’autant plus que les investisseurs attendaient la diffusion lundi après la clôture d’un rapport hebdomadaire sur la qualité de la récolte de blé de printemps aux États-Unis.
Les cours du maïs de leur côté ont une nouvelle fois subi la pression exercée sur les cours du blé. Avant la diffusion du rapport hebdomadaire sur la qualité des récoltes et les premiers retours d’une tournée d’inspection, le marché est surtout soumis aux aléas sur le front du commerce. Le Mexique étant un gros acheteur de maïs américain, les investisseurs surveillent particulièrement les discussions entre Washington et Mexico sur l’Aléna. Est par ailleurs très attendue la visite mercredi et jeudi à Washington du vice-ministre du Commerce chinois. L’espoir de voir une amélioration sur la guerre commerciale a soutenu les cours du soja.