Chicago : le blé en hausse avant de faibles précipitations
Au cours des dernières semaines, les cours du blé, soumis aux aléas météorologiques, ont beaucoup fluctué. Du côté du maïs, les cours de la céréale continuent d’être affectés par les abondantes précipitations du printemps, qui ont nettement retardé, voire parfois empêché complètement, les semis, puis l’arrivée d’un temps plus sec, qui a freiné le développement de la récolte. Ces délais alimentent les craintes de voir les récoltes en retard, de deux à trois semaines dans certaines zones par rapport à leur développement habituel, et souffrir de gelées précoces en septembre ou octobre, ce qui pourrait concerner 15 à 20 % des récoltes de maïs. Autre motif d’inquiétude : la diminution du nombre d’acres dédiées au maïs, qui pourrait figurer dans le rapport mensuel des autorités américaines sur l’offre et la demande des produits agricoles (Wasde), diffusé le 12 août. Il devrait afficher une nette baisse des surfaces par rapport aux précédentes estimations. Par ailleurs, en raison des semis tardifs, une grande partie des récoltes n’est pas mature pour la pollinisation à une période de l’année où elles devraient l'être.