Charcuterie : baisse en France, reprise en Espagne
Découpe : La consommation française de charcuterie ne se redresse toujours pas. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats des ménages (hors saucisses fraîches à cuire) ont reculé de 2,4 % en cumul du 25 décembre au 4 novembre par rapport à la même période un an plus tôt. Une tendance qui affecte aussi bien le jambon (-2,5 %) que le reste de la gamme (-2,3 %). Cette tendance au franc désintérêt des consommateurs ne se retrouve pas chez nos voisins sud-européens. Selon l’Institut du porc (Ifip), les achats des ménages italiens ne se sont tassés que de 0,3 % au premier semestre par rapport à 2017. En Espagne, la tendance était dans le même temps à une croissance assez sensible des tonnages achetés, de l’ordre de 3,7 %, qui vient confirmer la reprise amorcée l’an dernier, selon l’Ifip.
Porc : Alors que les variations n’ont pas dépassé 0,2 centime ces huit dernières séances, le prix de base 56 TMP termine la première journée de cotation de décembre sur une note positive légèrement plus franche ; +0,4 centime. Faut-il y voir les prémices d’un marché plus fluide voire plus animé ou simplement le résultat de la confrontation immédiate entre l’offre et une demande plus partagée ? Difficile à dire pour le moment. Selon Plérin, les stratégies d’achats très opposées ont conduit à une amplitude d’enchères assez larges (5,3 centimes) mais avec toujours un nombre non négligeable de lots restés sans enchère.
Porcelet : La tendance à la reprise des cours se poursuit, plus ou moins rapidement selon la catégorie et l’opérateur considérés. Les disponibilités diminuent, comme souvent en cette saison, et tout dépend du niveau de la demande, elle-même dépendante des retards d’enlèvement de porcs plus ou moins importants selon les groupements.