C’est plutôt bien parti pour les volailles festives
Volaille : L’heure des volailles festives a sonné. Bien que présentes dans les rayons de la grande distribution et sur les étals des détaillants depuis plusieurs jours, elles sont désormais mieux demandées. Les Français pensent aux fêtes et les moindres tensions sociales permettent une meilleure fréquentation des points de vente. Abattoirs et grossistes tournent à plein régime et pour le moment la quasi-totalité des produits s’écoulent régulièrement et sur des bases de prix assez similaires à ceux de l’an dernier. L’entre-deux fêtes pourrait être synonyme de bons réassorts, des mardis fériés et les vacances scolaires qui débutent à peine étant favorables à une multiplication du nombre de repas festifs prix en famille ou entre amis, et durant lesquels la volaille pourrait occuper une place de choix.
Œufs : Les marchés français de l’œuf calibré et du tout-venant pour le conditionnement demeuraient sous-approvisionnés mardi. L’offre ne permettait pas de répondre à une demande qui se maintenait à un niveau correct à soutenu pour la période, en particulier en calibres petits, moyens et gros œufs. Toutefois, plusieurs tendances se dessinaient en aval de la filière. Certains opérateurs semblaient opérer un rattrapage avec la moindre pression du mouvement des gilets jaunes, tandis que d’autres commençaient à se montrer plus prudents, l’approche des fêtes de fin d’année les laissant dans l’expectative. Un contexte qui s’est traduit par une hausse modérée des prix. En très gros œufs, si certains parlaient d’équilibre, d’autres devaient encore réaliser des concessions tarifaires pour espérer écouler tous leurs volumes.
Encore régulier jusqu’en milieu de mois, le commerce européen ralentit. Les jeux sont faits pour les fêtes de fin d’année et les commandes des détaillants se calment. L’industrie marque aussi le pas, entre une activité qui sera réduite par plusieurs jours fériés et la volonté d’attendre un probable retour de l’offre et des prix plus bas début janvier.