Céréales : un rapport USDA peu influent
Pour la première fois depuis le début de la campagne, une estimation de production mondiale de blé a été revue en baisse. Le rapport USDA publié hier l’estime à 748,2 Mt contre 757,7 Mt en janvier, ce qui représente tout de même 10,6 Mt de mieux qu’en 2016. Le stock mondial est révisé dans les mêmes proportions, à 248,6 Mt, contre 253,3 Mt il y a un an, ce qui constitue toujours un record. On s’attendait à une révision en baisse de la production mondiale de maïs, en définitive, le rapport conclut à une hausse minime à 1 040 Mt ; en revanche, le stock final est fortement abaissé, passant de 220,98 Mt à 217,56 Mt du fait d’une réduction du stock chinois de 4 Mt. La révision en baisse de la production mondiale de soja s’est vérifiée, avec 336,6 Mt versus 337,8 Mt, le stock final passant de 82,3 Mt à 80,4 Mt. Ces nouvelles prévisions n’ont pas eu de répercussions majeures sur les marchés, sinon une consolidation de la fermeté en blé meunier. Dans l’U.E, les exportations de blé restent actives, avec 15,1 Mt, enregistrées du 2 au 6 février. Les embarquements dans les ports français observent un rythme de sénateur (40 000 t à Rouen vers l’Algérie, 43 000 t à La Palice pour l’Algérie et l’Afrique de l’Ouest). Les prix sont soutenus, à 171 €, rendu Rouen. Fermeté également des orges avec un courant d’embarquements régulier à destination du Maghreb. Les cours du physique s’alignent sur la tendance ferme du blé, à 145 €, rendu Rouen. Le maïs, à 172 € FOB Rhin comme le colza à 418 € rendu Rouen, reflètent le manque d’offres intérieur.