Céréales : stabilisation, colza compris

Devant le manque d’animation de marchés — la fermeture des places américaines demain, ne va rien arranger —, les observateurs en sont réduits à parler de la météo, et notamment de l’arrivée des pluies bienvenues sur la Corn belt et de sécheresse sur les grandes plaines à blé américaines, voire du risque de la Nina.
En Russie et en Ukraine, ce sont les précipitations qui retardent les coupes de maïs. En France, elles sont maintenant terminées. FranceAgrimer et le ministère de l’Agriculture tirent un bilan largement inférieur à celui de tous les prévisionnistes, mais le sachant et avant de le corriger dans les prochains bilans, ils ont contourné le problème en augmentant la collecte de 300 000 t.
Pour le blé, l’exportation pays tiers ne décolle pas et c’est l’Algérie qui représente à elle seule 60 % des 2,05 Mt embarquées dans les ports français depuis le début de la campagne, ce qui est mieux que l’an dernier mais insuffisant par rapport au disponible exportable. À FranceAgriMer, on considère cependant que l’exportation pourrait trouver un nouveau dynamisme en deuxième partie de campagne. Les primes n’ont pas varié sur le physique, à 0,50 €.
Le colza, après son important décrochage des jours précédents, a clôturé hier à l’équilibre, à l’instar du soja.