Céréales : sensible décrochage
L’attente de la publication du rapport de l’USDA contribue à ralentir les affaires et à tasser les cours. Alors que le réveil du marché s’était effectué sur une pointe de fermeté, on a assisté à un net décrochage depuis mardi sur Euronext, s’inscrivant dans le courant de Chicago. Hier, la place américaine a clôturé sur une cotation du blé sous les 6 $ et Euronext sous les 200 € pour l’échéance mars, soit une baisse de 2,25 € par rapport à la veille. Ainsi, la stabilité des cours du blé depuis trois semaines à 200/202 € a été mise à mal. Les fondamentaux n’ont pourtant pas évolué, en particulier, le soutien de l’exportation ne s’est pas démenti et les attributions de certificats se sont poursuivies durant la trêve des confiseurs de telle sorte que la première partie de la campagne s’achève sur un total de certificats blé tendre dans l’Union, de 14,36 Mt contre 9,7 Mt en 2012. Mais les acheteurs qui étaient encore présents en début de semaine, semblent être couverts pour les affaires en cours. En maïs, les demandes de certificats d’importation ont rattrapé leur niveau de fin 2012, avec 5,3 Mt, la pression du maïs ukrainien s’accentuant. Le maïs français trouve un petit débouché vers l’amidonnerie. C’est le colza qui a subi le plus gros choc baissier, plus encore sur Euronext, à l’instar de Chicago, que sur le physique.