Céréales : peu d’évolutions tarifaires
Sur le marché à terme européen du blé, près de 25 000 lots ont été traités mercredi sur des bases de prix en hausse qui se sont stabilisés hier en clôture. Les inquiétudes provoquées par le gel sur les cultures aux États-Unis ont conduit à une tendance haussière à Chicago qui se reflète sur Euronext. La fermeté du blé est aussi de mise sur le marché physique hexagonal, surtout pour les blés meuniers dont la rareté fait le prix et réduit le potentiel de transactions. Les primes pour ces bons blés meuniers atteignent +7 € rendu Rouen et +8 € rendu La Pallice. Ce manque de marchandise de qualité va limiter la part de la France dans l’important tender algérien (500 000 t) conclu hier et dans lequel l’origine UE devrait dominer. Au 5 janvier, les exportations de blé tendre de l’UE atteignent 12,9 Mt, un chiffre comparable aux délivrances de certificats il y a un an. La part de la France est passée de 4,2 à 2,4 Mt.
Les cours du blé s’effritent, tandis que des bateaux grecs continuent d’arriver à Rouen. L’Orge a suivi la tendance et cote 142 € rendu Rouen, alors que le maïs marque le pas après une semaine de fermeté, pour s’afficher à 169 € Fob Rhin et 163 € rendu La Pallice.
Les fonds se sont montrés acheteurs de soja à Chicago, poussés par les craintes de baisse de la production argentine et brésilienne, et par la très bonne activité d’export. La hausse qui a suivi a trouvé son écho sur Euronext jusqu’à hier où le colza se stabilisait en clôture et sur le physique.