Céréales : marchés calmes et baissiers
La série de jours fériés tire à sa fin. Elle n’a pas aidé à l’animation d’un marché céréalier déjà porteur d’incertitudes paralysantes allant de la météo à la géopolitique. S’agissant des premières, elles sont en partie levées même si l’abondance de pluies dans les zones de culture de maïs des États-Unis retarde les semis et fait encore craindre des baisses de rendements. En revanche, les précipitations abondantes dans l’Union européenne (UE), et en particulier en France, ont été bien accueillies, rassurant producteurs et opérateurs. Mais leur effet bénéfique sur les cultures n’aide pas au soutien des cours et le passage de l’ancienne à la nouvelle récolte pour les céréales à paille pâtit d’un manque d’activité entretenant cette faiblesse des prix. Le marché de l’orge est au point mort en portuaire et celui du maïs demeure limité aux compléments de couverture des FAB. Les semis de maïs, bénéficiant de conditions météo plus favorables, ont bien avancé. L’AGPM les estime réalisés à 85 %. Au 6 mai, les importations de maïs dans l’UE atteignent 20,5 Mt, soit près de 40 % de plus qu’il y a un an.