Céréales : maigre fin de semaine
Les disponibilités en blé tendre dans l’UE s’alourdissent si l’on en croit la Commission qui a relevé de 1 Mt son estimation de production communautaire (à 28) la portant à 140,1 Mt. La production d’orge est maintenue à 58 Mt et celle de maïs à 59 Mt, soit une baisse de 1,5 Mt. Recul compensé par un flux d’importations qui, même s’il s’est atténué cette semaine avec 102 000 t, représente à la date du 5 octobre, 3,5 Mt. C’est 56 % de plus que l’an dernier, même date. En revanche, les exportations de blé tendre de l’UE se sont considérablement réduites cette semaine avec 185 000 tonnes — dont 72 000 tonnes pour la France — contre 411 000 t la semaine dernière. Les embarquements dans les ports français accusent aussi un net ralentissement. Les sorties d’orge vers les pays tiers sont, également en stand by cette semaine.
En cette fin de semaine, les cotations du blé et du maïs se stabilisent, comme la cotation de l’euro à 1,78 $, le marché physique ne trouvant pas dans le niveau d‘activité actuel de quoi marquer une réorientation des cours. Le blé meunier sur Rouen ressort à 158 € et l’orge fourragère à 154 €comme le maïs FOB Rhin. Un maïs dont la récolte progresse lentement, 9 % réalisés au 2 octobre, dans de bonnes conditions, avec un rendement moyen estimé à 100 qx/ha. Seul le colza affiche une nette fermeté en profitant de la reprise du soja à Chicago (récolte contrariée par les pluies), de la persistance haussière des huiles et de la fermeté du pétrole.