Céréales : la faiblesse de l’euro soutient le blé
Le blé européen continuait hier d’être porté par la faiblesse de l’euro, tombé à un niveau plus bas face au dollar depuis fin mai, gommant en deux séances le repli du début de la semaine. La tonne gagnait 0,50 € à 175,75 € sur l’échéance Euronext de septembre et 0,75 € sur celle de décembre à 180,75 €. Le Conseil international des céréales a diminué de 6 millions de tonnes (Mt) son estimation de production mondiale de blé, à 763 Mt pour la campagne 2019/20. Les stocks mondiaux ont été réduits de 5 Mt à 270 Mt, niveau équivalent à celui de la campagne 2017/18. Le ministère de l’Agriculture russe prévoit désormais une récolte de blé tendre de 75 millions de tonnes. On s’attendait à ce que le maïs européen poursuive son mouvement de hausse amorcé en milieu de semaine avec une accentuation des craintes sur les cultures liées à l’effet conjugué des pics de chaleur et du manque de précipitations. Mais la tonne de maïs, qui avait regagné la veille 0,75 € à 180 € sur l’échéance rapprochée d’août, perdait 0,50 €. Les moissons ont largement progressé cette semaine dans l’Hexagone. Les derniers chiffres de FranceAgriMer annoncent au 22 juillet une surface de blé récoltée à hauteur de 63 %.