Céréales : incertitude et confusion
Après un week-end prolongé par la fête du travail, aux États-Unis, le marché du blé à Chicago, à l’affût et déçu des résultats de la rencontre des autorités russes avec les exportateurs, a rouvert en baisse, sceptique quant aux intentions déclarées du Kremlin, de ne pas taxer les exportations céréalières. Les sorties actuelles de blé russe ne donnent pas l’impression d’un manque d’offre et la Russie sera encore au premier rang pour répondre au nouvel appel d’offres du Gasc. L’annonce de la taxation des exportations argentine de blé et de maïs ajoute à la confusion et à la volatilité. Pour l’UE, la baisse de l’exportation ne relève pas de la spéculation, mais du manque de disponibilité. Le retard des ventes par rapport à l’an dernier reste de 2 Mt, à 2,07Mt, la France échappe à la chute avec 1,1 Mt. Cependant, un élargissement significatif à d’autres clients que l’Algérie serait apprécié. Les sorties d’orge de l’Hexagone vers les pays tiers sont très dynamiques et justifient la fermeté des cours. Pour le maïs, le marché national est creux, l’attention se portant sur le début de récolte et sur les transferts grain vers ensilage. Le colza est soutenu par la hausse du palme et du pétrole.