Céréales : hausse à Chicago, stabilisation dans l’Hexagone
Chicago a encore réagi vivement au weather market, avec les interrogations persistantes sur les conséquences des pluies sur la qualité des blés d’hiver américains ou les surfaces de maïs. Les menaces de déficit hydrique dans le bassin Mer Noire et l’Australie, constituent une autre occasion haussière. Tant que l’on ne connaîtra pas plus précisément l’état des cultures américaines la volatilité perdurera. Euronext s’est contenté de consolider ses cotations. À l’approche de la moisson, les bonnes prévisions de l’U.E se précisent, confirmées en France par les notes Céré’Obs, ce jour, sur les conditions de cultures bonnes à très bonnes (entre parenthèses, les notes de la semaine dernière) : blé tendre 80 (79), blé dur 71 (71), orge d’hiver 74 (76), maïs 82 (81). Logiquement, on devrait assister à un écart grandissant entre Chicago et Euronext, correspondant à celui des perspectives de récolte respectives. L’activité portuaire s’est ralentie dans l’Hexagone et les prix du blé entre l’ancienne récolte, 175 € rendu Rouen sur juin et 174 sur juillet-août, se resserrent. L’orge nouvelle récolte est à 161 €, rendu Rouen, sur juillet-août. Le maïs fait l’objet d’un petit intérêt des FAB pour l’été, à181 €, rendu Bretagne, juillet-septembre. Le colza s’est stabilisé à 358 €, rendu Rouen, entre un soja baissier et un léger rebond du canola.