Cantines : les nouvelles exigences de l’achat public
Comment répondre aux contraintes fixées par les pouvoirs publics en matière de nutrition et d’introduction de produits biologiques ? Acheteurs et fournisseurs de la restauration collective publique doivent faire face à de nouvelles contraintes, qui complexifient davantage leur métier. D’une part, les recommandations nutritionnelles GEMRCN devraient devenir obligatoires à la rentrée prochaine. D’autre part, depuis le 2 mai 2008, une circulaire d’Etat incite fortement les restaurants publics à introduire 20 % de produits biologiques dans les repas, suite aux engagements pris lors du Grenelle de l’environnement. Si certaines collectivités restent sceptiques face à un tel objectif, les deux interprofessions Inter Bio Bretagne et Pays-de-la-Loire se montrent optimistes. Pour elles, « du bio en restauration collective, c’est possible ». C’est en tout cas le message qu’elles souhaitent diffuser cette année, notamment lors du salon Serbotel Atlantique. Et pour le CCC, l’association de la restauration collective en gestion directe (qui tient ses Assises ce jeudi en Rhône-Alpes, lire en page 3), les collectivités pourraient se tourner vers la restauration en gestion directe, motivées par l’envie d’introduire des produits biologiques dans leurs menus. Elaborer un cahier des charges devient un véritable casse-tête auquel les industriels entendent apporter des outils simples et efficaces à destination des acheteurs, notamment de nouvelles procédures d’achat.