Café, sucre et cacao se morfondent

Le café, le cacao et le sucre, qui s’inscrivaient en nette hausse en début de semaine dernière, ont fini la semaine au même niveau que sept jours plus tôt. Les cotations de New York, dont le prix est fixé en dollar, ont profité de la faiblesse du billet vert qui permet aux investisseurs utilisant d’autres devises d’effectuer des achats à bon compte.
Le prix de l’arabica a d’abord grimpé à cause de la tempête Harvey qui s’est abattue sur les côtes américaines. Près de 20 % des réserves américaines de grains de café sont stockées dans la région affectée. Par ailleurs, des rapports font état d’une mauvaise qualité de la récolte brésilienne. Les cours se sont néanmoins tassés par la suite.
Les prix de la tonne de sucre blanc ont atteint leur plus haut niveau en un mois à Londres mardi et en un mois et demi jeudi à New-York. Selon l’Unica, la part de canne utilisée pour faire du sucre plutôt que de l’éthanol sur la première quinzaine d’août a atteint son plus bas niveau en deux mois, à 50,04 %. Le volume de canne broyé est resté stable par rapport à l’année précédente, à 45,29 Mt. Les données de l’Unica semblent indiquer que la récolte 2017-2018 du Centre-Sud ne sera pas aussi abondante que les marchés ne l’attendaient.
Les cours du cacao ont bondi en début de semaine avant de se stabiliser au fil des jours pour finir à leur niveau de sept jours plus tôt. Après un bon départ pour 2017, les broyeurs de cacao à travers le monde ont ralenti leur croissance au deuxième trimestre, même si cette croissance reste robuste, dopée par le bas coût des fèves.