Broutards : vers une nouvelle hausse de l’export
Gros bovins : Les exportations françaises de broutards ont fortement progressé en 2015, dépassant de 6 % leur niveau de 2014. Une tendance qui devrait se prolonger en 2016 si l’on en croit les estimations de l’Institut de l’élevage qui prévoit une nouvelle hausse, de 2 %, “dans l’hypothèse de solutions trouvées au cours du premier semestre pour limiter les contraintes liées à la FCO”. L’offre française est encore attendue abondante et la demande, notamment turque, devrait être au rendez-vous une fois les barrières sanitaires levées. Le débouché espagnol pourrait aussi être plus dynamique grâce au bas prix de l’aliment du bétail, de quoi compenser un marché italien qui ne cesse de s’éroder.
Veaux : En petits veaux, le marché reste maussade. Si les échanges avec l’Espagne ont repris, il n’en reste pas moins que l’offre est plutôt abondante au vu de besoins mesurés. La qualité n’est par ailleurs pas toujours au rendez-vous puisque les éleveurs peinent à s’investir dans les soins aux petits veaux au vu des tarifs extrêmement bas du moment.
Ovins : Les apports de brebis sont encore limités sur les marchés en vif, les éleveurs gardant leurs animaux pour bénéficier des aides européennes, dans ce contexte le marché est peu fourni et les animaux s’échangent rapidement sur des bases de prix haussières.